LIA - Nouvelles
Avec Lia, Nicolas Fruet vous offre un roman à mi chemin antre anticipation et critique de la société moderne, prenant place dans une atmosphère de science-fiction douce.
Le thème
Demain - des robots croque-mort se tromperont peut-être en vous faisant signer l'acte de décès d'un proche.
Des commerciaux avides vendront des snuff-movies.
Des ingénieurs informaticiens aux dents longues renieront père et mère pour un meilleur salaire.
Des robots seront enseignants. Des adolescents n'auront plus les moyens de se révolter.
La frontière s'atténuera encore, qui sépare le jeu de la réalité.
Des mercenaires continueront à faire le sale boulot, un peu partout.
L'argent coulera à flots. On construira des oasis dans les déserts.
Toute résistance sera futile.
J'aimerai tous mes enfants.
Et demain sera comme aujourd'hui."
Signé : L.i.a.
L'auteur
Nicolas Fruet est enseignant. Passionné de surf, de sport extrême et d'art, ce touche à tout signe ici son premier roman, un recueil de nouvelles d'anticipation.
Laissons à l'auteur le soin de vous présenter son œuvre:
Salut, chère lectrice, cher lecteur,
Le livre « Lia » que tu trouves en vente sur le site Côté Gamers est un ensemble de quatorze nouvelles d’anticipation. Elles prennent place, en 2078, dans un univers à coloration cyberpunk. Elles partagent des racines communes avec le jeu de rôle sur papier, Cyberpunk (1988), ou le jeu de cartes Netrunner (1996).
À l’arrière-plan des histoires que raconte Lia, les technologies de pointe, développées par certaines entreprises tentaculaires, servent de moteur économique et s’accommodent sans peine de disparités sociales croissantes. Dans ce système, la richesse produite croît exponentiellement, au détriment du bien-être individuel. L’être humain devient rapidement un paramètre d’ajustement du profit économique. L’employé corporatiste, totalement dévoué à son entreprise, occupe une position enviable sans concurrence dans la société. Chaque corporation propose une pyramide des pouvoirs qui lui est propre, et des avantages spécifiques à ses employés. L’ensemble des récits gravite autour des activités de l’une d’entre elle – Moogle*.
Une monnaie, guère nouvelle par son nom – le Bitcoin nouveau, ou BN, pour son côté croustillant et nourrissant, peut-être – sert de référence dans le récit. On a tenté d’établir une correspondance avec la monnaie européenne actuelle, mais elle doit être prise avec précaution tant les mécanismes inflationnistes sont imprévisibles. Cette monnaie admet des subdivisions, la plus couramment utilisée en dixième de bitcoin – ou dime. L’échelle des salaires, extrêmement étirée, amène à considérer ceux dont les salaires se comptent en bitcoins nouveaux, qui sont nécessairement employés corporatistes, et ceux dont les salaires se comptent en dimes, quand ils sont payés, et qui, libres de l’emprise des corporations, se voient cependant obligés de vivre d’expédients.
J’ai tenté d’explorer certains des aspects de la vie occidentale moderne dans la succession de ces récits, qui s’emboitent petit à petit : on y parle de réseaux sociaux, de pouvoir de l’image animée, d’éducation déshumanisée, de guerres intestines, de robotique, de cybernétique, de matières premières et de marchés prospectifs, d’amour et de mort, de blockchains et de tortures, d’opérations grises et de jeux vidéo, de singularités technologiques, d’espoirs et de déceptions.
Des personnages communs les hantent. L’influence de Moogle oriente chaque histoire. Les oppositions à cette influence, fédérées par un shaman réfractaire à la technologie, sauront-elles contrecarrer les projets monopolistiques de la corporation ?
Lia propose finalement un portrait sombre de l’ « humanité 2.0 ». On est en droit de se demander s’il est moins réaliste que l’image idyllique qu’en propose certains chefs d’entreprise américains, qui œuvrent actuellement au développement des premières interfaces entre le cerveau humain et des ordinateurs.
J’espère que ces quelques histoires fourniront quelques arguments imaginatifs, tout autant que réfutables, dans ce débat.
Je vous souhaite bonne lecture.
Nicolas Fruet.
*Qu’il me soit permis ici de remercier l’émission d’Alain Chabat, Burger Quizz, pour la fausse publicité dans laquelle l’assistant Moogle, qui a bu, envoie son utilisateur sur les roses avant de vomir son excès de boisson
Le livre
Roman au format A5, pour 244 pages, Lia est constitué de 14 nouvelles.
Lisez la première nouvelle en téléchargeant le PDF ►ICI◄